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Lettre ouverte à Monsieur Ban Ki-Moon

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A Monsieur Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations-Unies
J’accuse… !
Cette lettre, dans le contexte de mépris auquel est confronté Israël, se veut avant tout un réquisitoire pour le rétablissement de la vérité et de la justice. Israël, le « capitaine Dreyfus » du Moyen-Orient et du monde, ne cesse d’être le bouc-émissaire de tous les maux et, de victime, est devenu pour la majorité des Nations, le bourreau. Nous ne pouvons accepter qu’un tel état de fait puisse perdurer.

Qu’il me soit permis, eu égard à la singulière et suprême responsabilité qui vous échoit, celle de l’instauration et du maintien de la paix universelle, de vous exhorter à ne point ménager vos efforts afin que s’accomplisse la mission des Nations Unies d’encourager « le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinctions de race, de sexe, de langue ou de religion » (Art. 1 Charte des Nations unies). Le peuple juif n’oublie point le rôle majeur de l’Organisation des Nations Unies dans le vote en faveur d’un état juif aux côtés d’un état arabe le 29 novembre 1947 et l’intégration du tout jeune d’Israël en son sein le 11 mai 1949. Or, il s’est développé, depuis, un antisionisme et un antisémitisme qui rappellent le début du siècle dernier et frappent aveuglément l’Etat hébreu et ses citoyens juifs. Israël, nouveau « Dreyfus » du monde, demande justice pour à jamais bannir et abolir ce cancer qui attaque votre honorable institution.

J’accuse les conclusions du rapport Goldstone, de cautionner de la manière la plus partiale qui soit le mouvement terroriste Hamas et dénoncer Israël comme étant la principale cause du déclenchement de l’opération « Plomb Durci », jetant le discrédit et la honte sur l’Organisation des Nations Unies. Comment Israël, ce peuple « tison tiré du feu » (Zach. 3, 2) épris de paix, se retrouve-t-il une fois encore sur le banc des accusés, alors que, s’ils ne firent que très peu de victimes, les missiles du Hamas (plus de 530 au total) ne cessèrent de s’abattre pendant trois semaines consécutives sur Sederot, Ashkelon, Ashdod et Beer Sheva, porteurs de mort et de destruction ?

J’accuse ce rapport qui restera comme une tache dans l’histoire des Nations-Unies. Le droit naturel d’autodéfense est reconnu à chaque nation en vertu de l’article 51 (chapitre 7) de la Charte des Nations- Unies. Or, une étude s’appuyant sur les principes de neutralité et d’impartialité aurait dû prouver le bien-fondé du droit d’Israël à répondre à l’offensive du groupe terroriste Hamas et de ses pairs (Jihad Islamique, Brigades des Martyrs d’Al Aqsa, etc…) qui ne cessèrent d’attaquer Israël parallèlement à la deuxième Intifada (déclenchée en septembre 2000), et ce jusqu’au début de l’opération « Plomb Durci », contredisant, par delà même, les grands principes des fondateurs des Nations-Unies, et brisant le peu de confiance qu’il nous restait à l’égard des Nations-Unies dont le rôle modérateur a été une nouvelle fois bafoué.
J’accuse cette machination vouée à délégitimer et à diaboliser l’Etat d’Israël. L’extrême précipitation de votre assentiment aux fausses conclusions de ce rapport infâme, sans l’esprit critique qui incombe pourtant à votre fonction de Secrétaire des Nations-Unies, ne peut laisser indifférent notre peuple d’Israël qui aspire depuis la nuit des temps à l’éradication de l’iniquité et à l’édification d’un monde empli de justice où les droits fondamentaux qu’il sied à chaque homme de mériter seraient enfin respectés. Notre peuple, fidèle au principe du respect de la vie de l’homme créé à l’image de D.ieu, n’a de cesse, à travers l’Etat d’Israël, de réaliser la double promesse, celle de l’éducation ouverte à tous et à toutes sans ségrégation et celle du prophète Isaïe (2, 4) : « ceux-ci alors de leurs glaives forgeront des socs de charrue et de leurs lances des serpettes ; un peuple ne tirera plus l’épée contre un autre peuple, et on n’apprendra plus l’art des combats ». Pour preuve, l’adoption par l’Assemblée générale, en 2007, de l’initiative d’Israël d’aide aux pays pauvres où sévissent la sécheresse et la faim, dans le cadre de l’ambitieux programme onusien « Objectifs de Développement du Millénium », à la très large unanimité (118 voix pour et 29 abstentions, aucune voix contre)- fait unique dans les annales de l’Onu. L’objectif de la proposition israélienne consiste, grâce au développement de la technologie dans le domaine agricole, à réduire la famine d’ici 2015. L’universalité de notre mission ne doit donc point vous échapper. Le sionisme, aujourd’hui la cible privilégiée des Nations-Unies, s’est toujours voulu, au-delà de son aspiration à libérer le peuple d’Israël de l’humiliation millénaire dont il fut victime, une lumière pour tous les êtres humains habitant cette planète, en accomplissant par son action d’aide aux nations du monde, sans distinction aucune, la bénédiction abrahamique que vous n’êtes point sans ignorer : « Et les familles de la terre seront bénies par toi » (Gen. 12, 3). Je vous rappelle la part essentielle d’Israël dans ce domaine, que ce soit à Haïti à la suite du séisme du 12 janvier 2010 ; en Turquie lors du tremblement de terre de 1999, à la demande pressante, le 18 août 1999, du Ministre des Affaires Etrangères turc Ahmet Oguelu ; en Thaïlande lors de l’écrasement d’un avion à l’atterrissage à Phuket le 16 septembre 2007 – Israël prodigua son aide à tous les pays qui le souhaitèrent, dont l’Iran, sur la demande expresse de son ambassadeur ; en Thaïlande, Sri Lanka et Indonésie lors du tsunami dévastateur du 26 décembre 2004 ; ou ailleurs, sans compter les aides discrètes accordées aux populations des pays n’ayant aucune relation diplomatique avec Israël, ne regardant que la détresse humaine où qu’elle soit.

J’accuse vos propos selon lesquels « L’Organisation des Nations Unies continuera d’appuyer les efforts déployés à l’échelle internationale pour mettre un terme à l’occupation qui a débuté il y a 40 ans et pour trouver une solution prévoyant l’existence de deux États » (Pretoria 9 mai 2007) d’être une falsification de l’Histoire. A quelle occupation faites-vous allusion ? Ces territoires, annexés par les forces jordaniennes (1948) sans nulle opposition de la part des Nations-Unies, sont passés sous contrôle israélien consécutivement à l’offensive armée des pays arabes, retournant ainsi à leur juste propriétaire historique, conformément aux décisions de la Conférence de San Remo (1920) qui n’ont rien perdu de leur force juridique sur le plan international, puisque non abrogées en réunion plénière.

J’accuse l’Organisation des nations-Unies de célébrer chaque année à la date du 29 novembre (date anniversaire du plan de partage de la Palestine) la « Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien », selon la décision de l’Assemblée Générale de l’ONU du 2 décembre 1977 (résolution 32/40 B), du 12 décembre 1979 (résolution 34/65 D), sans oublier ses résolutions ultérieures sur la question de la Palestine. Cette date a été retenue « en raison de sa signification particulière pour le peuple palestinien », car « Jusqu’à présent, des deux États qui devaient être créés en application de cette résolution, seul celui d’Israël a vu le jour. » Cette journée de commémoration veut attirer l’attention de la communauté internationale sur le fait que « la question de Palestine n’est toujours pas réglée et que le peuple palestinien reste privé des droits inaliénables que lui a reconnus l’Assemblée générale, à savoir le droit à l’autodétermination sans ingérence extérieure, le droit à l’indépendance et à la souveraineté nationales et le droit de retourner dans ses foyers et de récupérer ses biens ». Cette célébration ne tient donc aucun compte du fait que, si l’état arabe qui devait naître aux côtés de l’état israélien n’a toujours pas vu le jour, soixante-trois ans après la décision de l’ONU, c’est à cause du refus constant et répété des nations arabes et, en premier lieu, des Palestiniens eux-mêmes de reconnaître un état non-arabe dans la région. Ce front du refus a-t-il jamais été dénoncé par votre honorable institution ? L’ONU a-t-elle jamais organisé une journée semblable de solidarité envers le peuple juif vivant en Israël, soumis dès le premier instant qui suivit la décision du 29 novembre 1947, à des attaques répétées et incessantes, auxquelles succéda, dans l’heure qui suivit le départ des Anglais, le 15 mai 1948, l’attaque de cinq états arabes ? A-t-elle jamais pris la peine d’organiser, sous son égide, des conférences et débats parallèles expliquant la position israélienne ?

J’accuse l’Organisation des Nations-Unies de manquer à sa mission historique, celle même dont rêvèrent Eléonor Roosevelt et René Cassin, le rédacteur emblématique de la « Déclaration des Droits de l’Homme » qui, outre leur soutien en faveur de la cause sioniste, n’auraient, sans l’ombre d’un doute, aucunement cautionné cette déviation dommageable, entamant chaque jour un peu plus, la mission de paix qui est vôtre, à laquelle œuvrèrent sans faillir ses fondateurs.

J’accuse la complaisance et le mutisme de votre Organisation, complice du terrorisme arabe et du révisionnisme négationniste palestinien. Comment Abbou Mazen, auteur d’une thèse de doctorat établissant les liens entre sionisme et nazisme de 1933 à 1945, jouit-il d’une légitime représentation dénommée « la Palestine » au sein de l’Onu et d’un libre passer, alors même que ce dernier, non content de désavouer le caractère juif de l’Etat d’Israël, s’évertue de surcroît à nier son existence ?

J’accuse le soutien inconditionnel que vous portez pour la cause de l’Autorité palestinienne dont la Charte antisioniste et antisémite, adoptée en 1964, donc avant même que ne soit soulevé le problème des territoires de Judée-Samarie, et amendée en 1968, après la guerre des Six-Jours, déclare le partage de la Palestine en 1947 et la création de l’État d’Israël « nuls et non avenus » (article 19) ; le but de la libération de la Palestine, qui est de « purifier » le pays de toute présence sioniste (article 15) ; les Juifs comme n’étant « ni un peuple, ni une nation » (article 20)… Etant donné qu’il n’y a pas eu à ce jour de nouvelle Charte approuvée et votée par le Parlement palestinien sur les propositions amendées par Yasser Arafat, la charte initiale de 1968 est toujours en vigueur. Or, celle-ci appelle à l’institution d’un état palestinien partisan de l’idée d’un état « Judenrein », épuré ethniquement (article 15). Comment la très noble Organisation des Nations-Unies, qui elle-même reconnut l’idée d’un état juif aux côtés d’un état arabe (plan de partage de la Palestine – Résolution 181), concilie-t-elle son soutien à une entité s’appuyant sur des thèses (« épuration ethnique », article 15) en vigueur pendant la Shoa, avec l’événement historique du 27 janvier 2005 (session extraordinaire du Conseil de Sécurité à l’occasion des soixante ans de la Libération des camps de la mort) ? Ce conseil fut suivi chaque année par la Journée internationale de commémoration en souvenir des victimes de la Shoah. Vous-même avez déclaré que « Les survivants de l’Holocauste ne seront pas avec nous pour toujours, mais l’histoire de leur survie doit se perpétuer ». Comment l’Organisation des Nations-Unies concilie-t-elle son soutien à cette entité qui nie l’existence même du peuple juif en tant que nation (« les Juifs ne sont ni un peuple, ni une nation », article 15) alors que l’Ex-Secrétaire Général des Nations-Unies, Koffi Annan, décréta, lors du « DPI seminar on anti-Semitism » (21 Juin 2004) : « The rise of anti-Semitism anywhere is a threat to people everywhere. Thus, in fighting anti-Semitism, we fight for the future of all humanity » (« la recrudescence de l’antisémitisme constitue partout une menace en tout lieu… C’est pourquoi, combattre l’antisémitisme équivaut à sauvegarder l’avenir de l’humanité entière »).

J’accuse l’Organisation des Nations Unies de participer à la dé-légitimation de l’Etat d’Israël et, de la sorte, de se rendre coupable de bafouer les droits de l’homme (alors que l’état d’Israël est le seul état démocratique respectant les droits de l’homme de la région, le nombre d’accusations portées à son encontre dépasse de beaucoup celles portées contre des états bafouant publiquement ces droits) et d’avoir invité à maintes reprises le Président d’Iran Ahmadinejad non seulement en son hémicycle (19-9-2006 ; 23-9-2010) mais aussi à Genève, lors de la conférence Durban II, le 20-4-2009, où il fut reçu avec tous les honneurs d’un grand homme d’Etat. Comment conciliez-vous ces « visites » avec la Charte des Nations-Unies (« Nous, membres des Nations-Unies, résolus à proclamer à nouveau notre foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité de droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites… » (Préambule) ; « Les Membres de l’Organisation s’abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies » Article 2) ?

J’accuse l’Organisation des Nations-Unies de faire montre d’indifférence, de bienveillance et de complicité à l’égard de nations arabes signataires de la charte arabe des droits de l’homme (1994) (négociée sous l’égide de la Ligue arabe et ratifiée en janvier 2008) comme l’Algérie, l’Arabie Saoudite, la Tunisie, le Yémen, y compris l’Egypte, qui, siégeant au sein de la plus haute Organisation mondiale, se font un honneur d’adhérer à l’idée, que l’on croyait pourtant révolue, que « le racisme et le sionisme… sont deux formes d’atteinte aux droits de l’homme et… menacent la paix mondiale » (préambule). L’indifférence des Nations-Unies, leur bienveillance, leur complicité à l’égard de nations arabes signataires de la charte arabe des droits de l’homme sont tout aussi scandaleuses à l’égard de nations africaines qui au nom de la liberté et de la dignité « s’engagent à éliminer le sionisme » au même titre que « le colonialisme, le néocolonialisme, l’apartheid » (Préambule de la Charte Africaine des droits de l’Homme et des Peuples). Quel lien peut-il y avoir entre le sionisme, mouvement de retour du peuple juif sur sa terre ancestrale, avec le colonialisme sous toutes ses formes, où un peuple vient spolier la terre d’un autre peuple ? Le seul mot de « Juif », dont la signification est : « Judéen » ne marque-t-il pas son appartenance à l’antique terre de Judée ? Celui d’« Israélite », ne contient-il pas tout l’amour du peuple d’Israël pour sa terre ? Or, comment des nations antisionistes, voire antisémites, peuvent-elles non seulement siéger à l’ONU, la plus haute institution mondiale, mais aussi user du droit de vote contre Israël ? Ce fait déplorable est, il me semble, en totale contradiction avec le dessein des premiers fondateurs des Nations-Unies, alors que la Résolution 1339 abolit celle de 1995, assimilant le sionisme au racisme. L’histoire jugera de votre volonté à bannir de ces deux chartes racistes et antisémites, cette assimilation entre sionisme et apartheid dans un état où les droits des minorités sont respectés. Je ne peux que vous rappeler, en tant que citoyen d’Israël, que ce principe d’amour, de respect et de dignité de l’Autre est inscrit au cœur même de la Déclaration d’Indépendance de l’Etat d’Israël : « Il (l’état Israël) assurera une complète égalité de droits sociaux et politiques à tous ses citoyens, sans distinction de croyance, de race ou de sexe ; il garantira la pleine liberté de conscience, de culte, d’éducation et de culture ; il assurera la sauvegarde et l’inviolabilité des Lieux saints et des sanctuaires de toutes les religions et respectera les principes de la Charte des Nations unies ».

J’accuse l’Organisation des Nations-Unies de vouloir faire perdurer le problème des réfugiés palestiniens. Alors qu’en effet tous les refugiés du monde relèvent du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) enregistrant un succès certain, les réfugiés palestiniens, soutenus par l’UNRWA bénéficient d’un statut particulier favorisant de fait le processus d’éternisation des camps de réfugiés, transformant ainsi la question de leur réhabilitation dans un pays tiers insoluble.

J’accuse l’Organisation des Nations-Unies de ne voir Jérusalem que comme une colonie occupée et non comme la capitale indivisible et unifiée, partie intégrante de l’Etat hébreu. 3000 ans de présence juive à Jérusalem peuvent-ils être ainsi annihilés? Jérusalem fut la capitale du roi David, auteur des magnifiques Psaumes, du roi Salomon, connu pour sa sagesse proverbiale, et de tant d’autres rois après eux, quand Jérusalem fut la capitale du royaume de Judée. Depuis quand Jérusalem a-t-elle appartenu à un quelconque «état palestinien»? Le terme de «Syrie-Palestine» ne fut appliqué par les envahisseurs romains qu’après la destruction du Temple en l’an 70, signifiant bien que le territoire des royaumes de Judée et Israël perdait son indépendance pour n’être qu’une province romaine, la Palestine en tant que telle n’ayant jamais constitué un état indépendant et Jérusalem n’ayant jamais été capitale d’un autre royaume que le royaume de David et Salomon et celui de Judée, ou d’un autre état que celui de l’état moderne d’Israël. Alors que sous le gouvernement mandataire, des lois réglementent strictement la présence de Juifs au Mur de l’Ouest, leur lieu de culte le plus sacré; alors que, sous le gouvernement jordanien, Jérusalem-Est est interdite d’accès non seulement aux Israéliens mais aussi aux Juifs du monde entier, pour la première fois depuis la libération de la partie Est de Jérusalem, les disciples de toutes les religions, dont les trois grandes religions monothéistes, ont un libre accès à leurs lieux de culte respectifs, la pleine liberté de conscience étant garantie par le gouvernement israélien. Comment conciliez-vous la contradiction entre le statut de la Ville de Jérusalem fixé par la Résolution 181 appelant à l’établissement d’un régime international spécial comme corpus séparatum, Jérusalem étant administrée par les Nations unies, et les termes de la Résolution adoptée par l’Assemblée générale 64/185 (21 décembre 2009): «l’unité, la continuité et l’intégrité de l’ensemble du territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, doivent être respectées et préservées»?

Toutefois, Je ne voudrais point qu’on se trompe sur les intentions formulées dans cette lettre. Ma prétention ne saurait nullement être de représenter officiellement le peuple juif, mais je crois pouvoir dire que la soif de justice et d’équité inscrite dans l’antique tradition du peuple juif nous porte à penser que les Nations-Unies constituent une institution de premier ordre dont les intentions premières de démocratisation et de liberté ont été détournées par nombre de nations arabes et musulmanes dont l’esprit de belligérance, plus vivace que jamais, ne laisse point de doute sur l’odieuse et révoltante haine dont vous vous faites l’écho, trahissant en cela l’admirable message d’espoir dont Eléonor Roosevelt et R. Cassin furent les prophètes.
Ce n’est pas tant l’accusation des Nations que nous redoutons mais plutôt l’hypocrisie et le mensonge, les pires ennemis de la démocratie.
Monsieur le Secrétaire général des Nations-Unies, je vous invite à méditer sur l’histoire d’Israël, semblable au phœnix qui renaît de ses cendres, à la vision fraternelle qui conduit notre petit Etat, l’incarnation vivante de l’esprit des prophètes bibliques et à l’aspiration sincère de ses citoyens à la paix: «Nous tendons la main de l’amitié, de la paix et du bon voisinage à tous les Etats qui nous entourent et à leurs peuples. Nous les invitons à coopérer avec la nation juive indépendante pour le bien commun de tous» (Déclaration d’Indépendance d’Israël).
Veuillez agréer, M le Secrétaire général des Nations-Unies, l’assurance de mon profond respect.
Haïm Ouizemann- Pour © 2010 aschkel.info et © 2010 lessakele

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Langeluce

1 Comment

  1. Aschkel 10 décembre 2010 at 8 h 14 min -  Répondre

    Grand merci à toi Langeluce.

    Cela nous réchauffe le coeur nous qui habitons Aschkelon –

    Elle est d’abord pour tous les riverains du Shaar Ha Néguev.

    Ban Ki Moon malgré la lettre du gouvernement israélien n’a pas réagi lors des envois de missiles au phosophore dernièrement sur les civils israéliens par les terroristes de la bande de Gaza

    Ban ki moon, Ashton et les autres

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